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vendredi 18 juillet 2008

Neuroscience et développement de la lecture

La littératie est la clé de voûte de notre système d’éducation. Les élèves qui éprouvent des difficultés de lecture sont lourdement handicapés. Au-delà des querelles sur les méthodes de lecture, dont les différences apparaissent plus systémiques qu’individuelles (EurekAlert! : No one strategy is best for teaching reading, FSU professor shows), il importe de rappeler que les difficultés sont de nature neurodéveloppementales et que l’unicité du cerveau appelle à la différenciation plutôt qu’à l’uniformité. Les neurosciences ont d'ailleurs largement contribué à notre compréhension des mécanismes de la lecture, en plus de suggérer des pistes de développement.

Bob Dougherty, de Stanford, est passionné de neurosciences. Il a conçu Tiny Eyes, une charmante application qui illustre comment un bébé perçoit le monde qui l’entoure. Mais je retiens surtout cette présentation des aspects cérébraux de la lecture : The Literate Brain: A Neuroscience Perspective on Reading Development (PDF). Malgré l’absence de bande audio, plusieurs des diapositives comportent suffisamment de texte et de données pour se faire une idée globale de l’état de la recherche sur le sujet. Entre autres, j’ai été saisi des différences concernant la visibilité des mots (Eide Neurolearning Blog : The Literate Brain — What We Need to Read). Et cette image du parcours neuronal de la visualisation restera gravé dans ma mémoire :

    VoiesVisualisationCerveau.jpg

Par ricochet :
Étude : les logiciels de lecture peu efficaces
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neurosciences, cognition et affectivité

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

mardi 15 juillet 2008

La lecture bombarde le cerveau

La lecture, à n’en pas douter, est une activité complexe du cerveau. Chaque mot appelle un concept mémorisé ou, sinon, déclenche un raisonnement inductif. La succession des mots nécessite une construction de sens. Et c’est sans compter sur les errances de la réflexion ou de l’imagination. Une étude (PDF) révèle comment un mot à caractère sensoriel peut activer plusieurs régions du cerveau (Eide Neurolearning Blog : What Reading Really Does for the Brain). L’image ci-dessous montre l’effet sur le cerveau à la lecture du mot « cannelle ».

    CerveauLectureCannelle.jpg

Il me vient à l’idée que de telles images peuvent motiver des jeunes à la lecture. Si je suis moi-même impressionné, d’autres le seront. Quoi qu’il en soit, c’est une hypothèse qui vaut la peine d’être vérifiée.

Par ricochet :
Étude : les logiciels de lecture peu efficaces
Jeux vidéo pour exercer le cerveau
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)