lundi 13 octobre 2008

Reframe It : annotez vos pages Web

Quelques ressources Web ont capté mon attention ces derniers jours, soit par leur innovation sur le plan des technologies de la communication, soit pour leur utilité éducationnelle. La plus intéressante est incontestablement Reframe It, une extension Firefox et Explorer qui permet d’annoter et de commenter en réseau une page Web (voir le vidéoclip promotionnel ci-dessous). En guise d’exemple, cet outil peut s’avérer très utile pour annoter des références de recherche, juger de leur validité ou synthétiser des idées, le tout en collaboration. Une superbe application de littératie numérique qui va bien au-delà de ce que peut offrir l’imprimerie.



Toujours sur le thème des nouvelles technologies et de l’éducation, Philippe Boukobza offre une fameuse démonstration de l’intégration des blogues et des cartes heuristiques MindMeister (Heuristiquement : Un test sous MindMeister). En promenant le curseur sur la carte que je lui ai chipé (en invoquant son indulgence), notez l’interactivité des icônes et des liens; vous pouvez également déplacer l’image en la saisissant d’un clic de souris.



Enfin, dans la veine des mashups qui attirent mon attention depuis quelque temps, je prends note de xFruits, une collection d’applications composites exploitant les flux RSS.


Par ricochet :
Flowgram : mashup de pages Web annotées
Apture : truffer un texte d’éléments multimédia

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

jeudi 9 octobre 2008

Livre en ligne : Digital Literary Studies

Je vois bien que la lecture à l'écran diffère du livre. En bref, le dernier est plus dynamique, mais plus précipité. Je regrette seulement de ne pouvoir amalgamer les avantages de l'un et de l'autre. La lecture numérique n'en est cependant qu'à ses premiers balbutiements et j'anticipe le jour où elle saura intégrer les qualités que deux millénaires d'usage ont conférées au livre. Le propre de l'évolution, à la longue, est d'harmoniser la nature et le progrès.

Avant d’améliorer la littératie digitale, il est utile de bien la comprendre. Florence Meichel m'a pisté vers un ouvrage en ligne qui constitue l'une des meilleures ressources sur le sujet (Éducation 2.0 : Repenser le livre). A Companion to Digital Literary Studies est un recueil d'une trentaine de textes sous la direction de Ray Siemens et Susan Schreibman. À lire et à réfléchir.

Par ricochet :
La translittératie
Littératie Internet chez les enfants
La littératie en santé au Canada
CCA : pratiques et programmes exemplaires en littératie
Présentation sur la littératie numérique

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

lundi 29 septembre 2008

Présentation sur la littératie numérique, 2e version

J’ai redonné ma présentation sur la lecture à l’écran, cette fois à des éducateurs du secteur des langues du MELS. J’avoue avoir été impressionné par la participation et la réceptivité de l’assistance à l’évolution des technologies de la communication et à la façon dont elles modifient les pratiques pédagogiques. Par souci de partage, je publie le diaporama que j’ai conçu pour la présentation, modifié à la lumière des commentaires qui ont suivi la première version. J’ajoute quelques notes sur les points saillants de la présentation.



# 1 (préambule)

    • L’observation, entre autres, de mon passage de la culture du livre à la culture numérique.

    • La responsabilité de notre génération à transmettre le l’organisation de la pensée livresque.

    • L’importance de la complémentarité (et non-opposition) de la culture du livre et de la culture numérique.

# 2 (plan de la présentation)

    • Le monde change : Pour la première fois de l’humanité, nous devons préparer les élèves à l’incertitude.

    • Pourquoi on lit : S’est-on vraiment posé la question?

    • Les TIC et la lecture : L’interaction du Web.

    • Le rapport au savoir : Le savoir est fonction du contexte.

    • Le web acteur : L’habilitation (empowerment) de l’élève.

    • Les implications dans la classe : L’autonomie d’apprentissage.

    • Le numérique vs l’imprimé : Les avantages de l’un et de l’autre.

# 3 (Le monde change)

    • L’accélération de l’évolution,

    • Le choc des générations dépassées par la technologie.

    • La plasticité neuronale des jeunes à apprendre vs la résistance des aînés.

# 4 (tableau de Mondrian)

    • La culture de l’ordre et du cartésianisme

    • La réticence de nos élèves à utiliser un agenda scolaire, eux qui ont recours au texto

# 5 (graffiti)

    • Mode dendriforme d’organisation et de traitement de l’information

    • Répond mieux à l’abondance et l’éclectisme de l’information.

# 6 (texto)

    • Faire remarquer le nombre de participants (16) à la conversation de l’utilisateur.

    • Souligner que ces élèves sont parmi ceux qui, en d’autres temps, on considère les meilleurs.

    • Transfert d’écran - visionner la vidéo Le saviez-vous?

# 8 (Activité : pourquoi on lit)

    • Transfert d’écran - activité de coconstruction dans Jottit.

    • Faire valoir la diversité des réponses.

# 9 (Les TIC et la lecture)

    • Caractéristiques : variété d’outils - choix - interactivité - mobilité.

# 10-11 (panoramas des médias sociaux)

    • Souligner la diversité des fonctions au regard des besoins individuels.

    • La propriété intellectuelle vs le libre - licences Creative Commons.

    • La multiplicité des outils : agrégateur - blog et microblog - folksonomies - messagerie instantanée

    • Le manuel scolaire interactif : Flat World Knowledge

# 12 (le rapport au savoir)

    • Le livre n’a pratiquement pas évolué en 500 ans.

    • Les TIC changent le rapport à la lecture qui devient un acte de lecture-écriture (read-write culture)

# 13 (la pensée est littératie)

    • Le rapport de la pensée au mot

    • La complicité lecture-écriture se rapproche plus naturellement de la dualité analyse-synthèse de la pensée.

    • Les TIC se prêtent davantage à la créativité, la collaboration, le risque, la méthode et la pensée supérieure : analyse-synthèse - induction-déduction, jugement critique, métacognition, etc.

# 14 (la littératie est plus... multimédia)

    • Harmonie du texte et de l’image.

    • La prédominance du cerveau à traiter les stimuli visuels.

# 16 (multiethnique)

    • Les réseaux sociaux n’ont pas de frontières et débordent de la localité.

# 17 (maillée)

    • L’émergence d’une nouvelle théorie de l’apprentissage : le connectivisme

    • Le savoir n’est plus tout fait, il est coconstruit.

    • Les connaissances se construisent-elles, ou croissent-elles? (constructed or do they grow?)

    • La lecture numérique n’est pas linéaire, mais ramifiée, dendriforme.

    • La lecture numérique est plus holistique : ne pas voir que les parties, mais le tout; non l’ordinateur, mais le système; non l’organe, mais l’organisme.

# 18 (messagerie instantanée)

    • L’émergence d’un nouveau mode de communication qui répond à nouveau contexte.

# 19 (la translittératie)

    • Définition de la translittératie.

    • La prolifération du multasking.

    • Si la littératie est « l’ensemble des connaissances en lecture et en écriture permettant à une personne d’être fonctionnelle en société » (Antidote) et que les jeunes développent leurs compétences en fonction de l’environnement dans lequel ils évoluent...

# 20


# 21 (pas d’avenir sans décrochage)

    • J’ai moi-même décroché de l’université à la découverte des TIC.

    • Ce décrochage de l’université est à associer au décrochage du livre.

# 22 (le web acteur)

    • Le passage de lecteur à acteur à producteur.

# 25 (ce que font les utilisateurs)

    • Faire remarquer les ‘créateurs’ sont les plus jeunes.

# 26

    • Un élève habitué à créer et interagir se lasse des approches traditionnelles.

# 28 (le natif d’Internet...)

    • Puise l’information à plusieurs sources / plutôt qu’une seule.

# 29

    • Fait du multitâche et traite l’information en parallèle / plutôt que singulièrement.

# 30

    • Traite images, sons et vidéo avant le texte plutôt que le texte d’abord.

# 31

    • Maille l’information aléatoirement (hypertexte) / plutôt que linéairement et séquentiellement.

# 32

    • Apprend quand c’est pertinent / plutôt que ‘au cas où’.

# 33

    • Un nouveau monde appelle de nouvelles façons de faire.

    • On ne peut pas bannir les nouvelles pratiques, mais seulement les apprivoiser.

# 34 (implications dans la classe)

    • Constat de l’échec de la lecture scolaire (Jenkins Group)

# 42 (de besoin à comportement)

    • De l’importance de faire naître la lecture d’un besoin.

# 45 (déterminants de la motivation scolaire)

    • De l’utilité des trois facteurs de la motivation scolaire de Viau.

# 46 (créativité et liberté)

    • Expliquer comment j’ai amélioré mon enseignement en fonction des possibilités offertes par les TIC : autonomie, blogue, autogestion, portfolio, apprendre à apprendre, métacognition, sorties de classe, etc.

    • Permet à l’enseignant de concentrer ses efforts auprès de ceux qui en ont le plus besoin.

# 47 (le numérique vs l’imprimé)

    • Activité collaborative.

# 48

    • Choisir le papier ou le numérique.

    • Dresser un schéma des avantages dans Text2Mindmap.

    • Prendre une capture d’écran.

    • Télécharger l’image dans Flickr.

Par ricochet :
La lecture dans un monde numérique
La translittératie
Littératie Internet chez les enfants
La littératie en santé au Canada
Étude : les effets du soutien scolaire précoce en littératie
Qu’est-ce que les jeunes lisent aujourd’hui?
La perte de littératie au fil des ans
Le texto n’est pas une menace pour la langue
La messagerie instantanée ralentirait la lecture
CCA : pratiques et programmes exemplaires en littératie

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

samedi 20 septembre 2008

CCA : pratiques et programmes exemplaires en littératie

Dans son dernier bulletin, le Conseil canadien sur l’apprentissage se penche sur le faible degré de littératie au Canada (CCA : Lire l’avenir : pour répondre aux besoins futurs du Canada en matière de littératie). Qui soupçonnerait que 48 % de la population ne possède qu’un faible degré de littératie? Du coup, félicitons le CCA de reconnaître que l’alphabétisme n’est plus une simple question de lecture; la littératie concerne désormais des formes de communication en marge du texte. Ainsi, l’analphabétisme prend aujourd’hui des allures inattendues, notamment au regard des nouvelles technologies de la communication.

Hormis les statistiques, toujours abondantes dans ce type d’analyse, je retiens la partie du rapport (PDF) qui propose « des pratiques et des programmes exemplaires en matière de littératie et d’acquisition des compétences essentielles. » Plutôt que d’offrir des recettes, le CCA dresse un inventaire de stratégies et d’habiletés à développer, laissant aux éducateurs le soin d’élaborer leurs propres moyens d’enseignement et d’apprentissage.

La lecture donne vivement l’impression que l’apprentissage de la littératie est beaucoup plus complexe que ne le laisse croire la simplicité des méthodes. Je fais le même constat pour l’ensemble du système d’éducation et des débats qui l’animent. J’accorde peu de crédibilité à ceux qui affirment détenir la solution. Au mieux pouvons-nous faire cheminer l’éducation peu à peu vers la science.

Par ricochet :
Les attitudes des Canadiens à l’égard de l’apprentissage
L’état de l’apprentissage au Canada
Rapport 2007 de l’indice d’apprentissage au Canada
CCA : Examen de la construction du savoir
Littératie Internet chez les enfants
La littératie en santé au Canada

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

mercredi 10 septembre 2008

La messagerie instantanée ralentirait la lecture

Une étude réalisée auprès d’une soixantaine d’étudiants laisse entendre que la messagerie instantanée et le texto ralentissent la lecture d’un texte conventionnel, sans toutefois nuire à sa compréhension (Education Week : Instant Messaging Found to Slow Students’ Reading). En guise d’explication, les chercheurs avancent l’hypothèse intéressante que les habitués du SMS font plus de retours sur le texte. Cela reste cependant à vérifier.

On ne doit pas s’étonner, par ailleurs, que la diversification de la littératie entraîne un ralentissement d’une forme particulière de lecture. La spécialisation est habituellement plus efficace que la généralisation dans l’exécution d’une tâche précise.

La question est de savoir si la multiplicité des habiletés, même légèrement amoindries, est préférable à un nombre plus restreint d’habiletés. Je suis d’avis que oui. Le progrès porte en son giron une panoplie de nouveaux savoirs. Les modernes, auxquels les jeunes appartiennent naturellement, gagneront à se les approprier, car plusieurs de ces savoirs déboucheront sur l’avenir. Il en va de même de la littératie que notre créativité dote de nouvelles formes. L’évolution sera un meilleur juge de leur pertinence que nos préjugés.

Par ricochet :
Le texto serait bénéfique à la grammaire
Étude : le texto ne nuit pas à la littératie
Étude : les portables dans les écoles favorisent l’écriture
La translittératie
Le texto n’est pas une menace pour la langue

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

dimanche 7 septembre 2008

Un environnement virtuel améliore la lecture

Un environnement virtuel réalisé par une équipe des sciences de l'éducation de l'Université de l'Indiana améliore les compétences en lecture des élèves (eSchool News : Virtual environment boosts reading skills). C'est ce que rapportent des enseignants qui ont recours à Quest Atlantis, un programme qui plonge les élèves dans un monde virtuel en support au texte.

Pour ajouter du réalisme à l'exercice, les utilisateurs s'adonnent à un jeu de rôle, tantôt scientifique, tantôt conseiller politique ou directeur d’affaires. De plus, ils doivent résoudre des problèmes qui collent à leur réalité. Un aperçu :


Qui sait, par ailleurs, où les jeux virtuels peuvent mener dès lors que chacun pourra créer le sien (Cyberpresse : Les joueurs de plus en plus invités à créer leur propre univers virtuel; source : André Roux).

Ne partons pas en peur. Il ne s’agit guère de promouvoir l’apprentissage de la lecture exclusivement au moyen des environnements virtuels. En plus d’ajouter une carte dans la manche du professeur, il semble que ce genre d’exercice virtuel s’avère efficace pour les élèves qui éprouvent des difficultés en lecture. Considérant les déboires de la lecture aujourd’hui, on ne va quand même pas claquer la porte à un nouveau venu rempli de promesses.

Par ricochet :
La réalité virtuelle des jeunes

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

lundi 18 août 2008

Ma présentation sur la e-littératie

Voici la compilation des ressources utilisées, ou que j’entendais utiliser, pendant le camp sur la lecture à l’écran. J’inclus aussi le diaporama qui a accompagné la présentation.

    - Jottit : un wiki excessivement simple, sans falbalas, et dans lequel nous avons créé une page de compilation des réponses des équipes de travail à la question « Pourquoi lit-on? »
    - Apture : une application qui illustre bien l’intégration du multimédia dans le texte que permet les nouvelles technologies; voir cet exemple ou cette vidéo promotionnelle (en anglais).
    - Le saviez-vous ? : l'adaptation française de la version de "Did you Know? Shift Happens", une fameuse présentation de Karl Fish et Scott McLeod sur l’ampleur du changement dans le monde, particulièrement sur les implications pour l’éducation.
    - Mon blogue professoral : un outil utilisé pour faciliter l’auto-gestion des apprentissages dans un contexte scolaire, dont cette page constitue un exemple.
    - Agrégateur : page Wikipédia qui explique ce qu’est un agrégateur, incluant des liens externes vers certains agrégateurs parmi les plus populaires. Voir aussi ce court vidéoclip qui illustre, fort simplement, l’utilité d’un agrégateur.
    - Text 2 Mind Map : une application en ligne fort simple pour créer des cartes heuristiques.

mardi 12 août 2008

Apprendre avec la vidéo

Si l’image est un puissant support à l’apprentissage, que dire de l’animation et de la vidéo? Ne jugeons pas bêtement de la valeur de la vidéo à partir des éclaboussures sur la Toile; à ce compte-là, le texte ne vaut guère mieux. La vidéo est une forme de communication extraordinaire, dont l’expression touche parfois à l’art. En voyant apparaître les projecteurs de poche (New York Times : Coming Soon, to Any Flat Surface Near You), il appert que l’audiovisuel et le texte seront bientôt des compétences parallèles de la communication, une réalité déjà admise dans le nouveau programme de formation parmi les compétences disciplinaires en anglais (compétence 3 : écrire et produire des textes / produire des textes médiatiques).

Joseph De Avila présente un excellent article sur la percée de la vidéo dans les classes, tant comme source d’information qu’outil de production (Wall Street Journal : Teachers Tap Video-Sharing in the Classroom). De Avila ne manque pas de souligner la richesse de ressources éducatives offertes par TeacherTube, dont les vidéoclips peuvent être téléchargés sur un lecteur video de poche.

Considérant l’explosion de production vidéo, je crois utile de maintenir ici un répertoire de ressources en ligne :

    BubblePLY (ajouter des bulles de texte)
    Eyespot (hébergement, montage, conversion pour portatif)
    Graffiti (ajouter des bulles et effets spéciaux)
    JumpCut (montage)
    Kyte (plateforme de communication en direct)
    Make Internet TV (apprendre à faire de la vidéo en ligne)
    Motionbox (hébergement, montage, partage)
    Movavi (convertisseur de fichiers vidéo)
    Movie Masher (montage)
    MuveeMix (montage)
    Photobucket (alternative à YouTube)
    RiffTrax (ajouter des clips audio)
    Screencast-o-Matic (screencasting en ligne)
    TeacherTube (un YouTube éducationnel)
    Veotag (annotation de présentations vidéo)
    Viddler (hébergement, enregistrement avec webcam)
    Vimeo (alternative à YouTube)
    Vixy (convertir et télécharger)
    VodPod (créer des collections de vidéoclips)
    YouTube (hébergement et partage)
    YouTube Remixer (service YouTube pour remixer ses vidéoclips)

Par ricochet :
La création multimédia : une compétence ?
Le texte vs le multimédia
L’avenir de la vidéo
Podcasts universitaires gratuits
Les enfants pensent en images, les profs en mots
Les élèves font de la vidéo (sérieusement)
Mathcasts : un wiki de screencasts mathématiques
L’animation au service de l’éducation
D’éducation et de vidéo
YouTube et l’expression orale
Les merveilleuses ressources éducatives de l’ONF
SciVee : études et vidéoclips pour scientifiques
Les vidéoclips s’amènent sur Wikipedia
Les cellulaires pour apprendre
Apprendre avec un iPod

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

mardi 29 juillet 2008

Vidéoclips sur la littératie numérique

J’ai rassemblé, parmi ma collection de vidéoclips dans Vodpod, une page de clips ayant rapport à la dynamique de la littératie dans un monde numérique. Vous pouvez réduire le nombre de vidéos en cliquant sur les rubriques (tags) dans la marge de gauche de cette page. Des vignettes de ces clips apparaissent également dans la marge de droite de ce blogue, un autre exemple de la plasticité du numérique.

samedi 26 juillet 2008

Apture : truffer un texte d’éléments multimédia

Je prépare un atelier sur la lecture numérique. Les idées et les ressources ne manquent pas, au contraire. Néanmoins, je suis impressionné par Apture, une application qui permet d’enrichir le contenu d’une page Web de fenêtres contextuelles interactives, comme ces pop-ups agaçants quand le curseur survole certains sites, mais avec l’avantage que l’auteur organise l’information à sa guise. Les possibilités sont illustrées sur cette page modèle, mais pour réellement apprécier la flexibilité de l’outil, il faut voir le tutoriel vidéo. À ce jour, c’est l’application la plus saillante qu’il m’ait été donné de voir pour ajouter du relief à une page de texte.

Avant d’intégrer Apture à mon blogue, j’en fais d’abord l’essai dans cet autre que j’ai commencé à élaborer pour l’atelier. Pour l’instant, on n’y trouve que des fenêtres Wikipédia. Je veux aussi voir si cela fonctionne dans un wiki et autres supports que je m’apprête à créer. À suivre.

Mise à jour, 14 juillet 2008 | J’ai enfin découvert le code d’insertion pour le tutoriel vidéo d’Apture (remerciements à Florence de m’avoir mis sur la piste de Blip.tv)

Mise à jour, 30 juillet 2008 | Dans le même genre, voyez KallOut, une application compatible seulement avec Windows XP et Vista.

Par ricochet :
La création multimédia : une compétence ?
L’avenir est-il aux blogs multimédias ?
Le texte vs le multimédia
Clipmarks : tags socionomiques multimédias
Étude : les diagrammes plus efficaces que le texte
Le multimédia pour accroître l’apprentissage
Apprendre avec la vidéo

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

La perte de littératie au fil des ans

Mon père, qui a 83 ans, demeure un avide lecteur. En plus des journaux (Le Devoir, La Presse, Le Soleil), des magazines (L’Actualité, Macleans, Québec Science) et des livres, il navigue aisément dans Internet. Ses compétences en littératie vont jusqu’à l’écriture. Aussi suis-je toujours un peu étonné que des gens de son âge ne savent plus lire; c’est d’ailleurs l’un de ses regrets à la Maison Paul-Triquet où il réside. Pendant longtemps, j’ignorais qu’une compétence aussi fondamentale pouvait se perdre.

J’ai immédiatement été saisi du graphique ci-dessous, tiré d’une analyse de Statistique Canada (Acquisition et perte de compétences en littératie au cours de la vie; source : Stephen Downes). Je ne soupçonnais pas un déclin si hâtif, ni si rapide, de la capacité à comprendre des textes schématiques, l’un des aspects de la littératie (notons toutefois que l’abscisse ne se situe pas au point zéro de l’ordonnée).

StatsCanLitteratieVieilless.jpg

On notera également que les baby-boomers, pourtant plus scolarisés, ne semblent guère ralentir la perte de littératie. Il sera intéressant, dans une trentaine d’années, de voir si les nouvelles technologies de la communication y auront changé quelque chose.

Si ma lecture des résultats est exacte, L’analyse des données révèle d’ailleurs, que « la pratique d’activités de littératie à la maison et au travail » s’avère un meilleur gage de maintien de la compétence que la scolarité. Dans un autre tableau intéressant, on apprend que les femmes, dès 40 ans, réussissent mieux que les hommes sur ce plan.

Par ricochet :
La littératie en santé au Canada

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

100 heures suffisent aux élèves faibles en lecture

Le soutien aux élèves en difficultés, quand il est bien fait, porte fruit. Une étude (PDF) du Center for Cognitive Brain Imaging de l'Université Carnegie Melon, publiée dans la revue Neuropsychologia, conclut qu'il suffit de 100 heures d'aide spécialisée, dans la plupart des cas, pour remédier à des difficultés de lecture (EurekAlert! : Building buff brains: Remedial instruction can close gap between good, poor readers). En stimulant la plasticité neuronale, les chercheurs ont réussi à pallier une lacune du lobe temporal responsable du décodage des phrases.

Comme la majorité de ceux qui se sont exprimés sur le sujet, je rejette le plan d’action pour soutenir la réussite des élèves HDAA. La plupart des 21 mesures du plan d’action (PDF) engraisseront l’appareil administratif plutôt que d’aider directement les élèves. Je suis déçu surtout de constater que la seule mesure de soutien directe, celle qui prévoit réduire de 20 % « le nombre d’élèves dans les classes des écoles les plus défavorisées » (mesure 4), omet le premier cycle du primaire alors que les études reconnaissent qu’il s’agit de la période la plus cruciale en vue de la réussite scolaire (voir ce billet).

Les sciences de l'éducation semblent avoir atteint un cul-de-sac avec l'apprentissage systémique. L'avenir réside nécessairement dans les approches qui composent avec l'individualité.

Par ricochet :
Le plaisir de lire se perd : effets sur la réussite scolaire
Étude : les effets du soutien scolaire précoce en littératie
La question des élèves en difficulté
Les limites de la recherche appliquée à la lecture

Le plan d'action ministériel pour les élèves dit DDAA (Blogue du RAEQ)
Le protecteur de l’élève va protéger qui contre quoi? (Mario tout de go)
Intégration des élèves dits HDAA: "lignes directrices" ou "normes" juridiques? (Blogue du RAEQ)

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Le corps humain / avantages de la lecture numérique

Le New York Times offre une merveilleuse collection de ressources encyclopédiques sur le corps humain (A Guided Tour of Your Body). Certaines proviennent d’autres sites, comme cette présentation tridimensionnelle de la mémoire. On peut, dans une certaine mesure, compter sur les grands médias journalistiques pour maintenir à jour ce genre d'information. Quand je vois des ressources comme celle-là, et on en trouve une tapée dans Internet, je comprends mal l’obstination pour les manuels scolaires. La validation des contenus n'est plus un argument dans la mesure où la Toile nous oblige désormais à développer l'esprit critique des élèves au regard de l'information.

Plus important encore, on ne semble pas réaliser les avantages de la lecture numérique sur le plan éducatif. Non pas que le papier soit dépourvu d’atouts, mais ce n'est pas une raison pour rejeter un moyen d'apprentissage. J’utilise bien l’un et l’autre. À chaque tâche son outil.

En guise d'éclaircissement, voici quelques avantages, pour la lecture, d’un support numérique sur le papier (cliquez sur l’image pour un agrandissement ou téléchargez la version PDF).

    AvantagesLectureNumeriqueSm.jpg

Par ricochet :
Lecture et jeux vidéo
Étude : les logiciels de lecture peu efficaces
La lecture dans un monde numérique
Étude : les portables dans les écoles favorisent l’écriture
Invention d’un papier parlant
Encyclopédisme et savoir : du papier au numérique
Le papier reste une technologie
Le texte vs le multimédia
Visible Body : l’anatomie humaine en 3D

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Les limites de la recherche appliquée à la lecture

La pédagogie est un art qui joue de la science. Un bon professeur est comme ce musicien qui touche le sujet en faisant consciemment vibrer les notes du savoir. J’entends évidemment la science dans son acception philosophique, et non de la méthode scientifique moderne qui en constitue néanmoins un paradigme. L’initiative Reading First du gouvernement Bush montre à quel point il est périlleux d’appliquer les résultats de la recherche scientifique à une activité humaine comme la lecture, d’autant plus quand on utilise la science à des fins politiques.

Un rapport intérimaire indique que les méthodes préconisées par Reading First, lesquelles reposent soi-disant sur la recherche scientifique de la lecture (Scientifically Based Reading Research), « n’ont eu aucun impact statistique significatif sur les résultats de compréhension de lecture des élèves de la première à la troisième année », malgré une augmentation du temps consacré à la lecture (New York Times : An Initiative on Reading Is Rated Ineffective).

Malgré tout le respect que je porte à la recherche scientifique, ses résultats ne sauraient être érigés machinalement en système. Une telle utilisation de la science équivaut à la négation de la raison. La recherche ne fait que jeter un peu de lumière sur le comportement humain. C’est l’ensemble de ces données, en plus de la science personnelle du praticien, qui constitue le clavier sur lequel le professeur improvise pour communiquer avec l’élève. Ainsi, Daniel Pennac est un fameux artiste de la lecture non pas dans l’énumération des droits imprescriptibles de la lecture, mais dans la manière qu’il en a usé.

Cela dit, la science issue de la recherche est accessible à tous; son application, bêtement, est prévisible. L’art, au contraire, est unique et imprévisible dans la synthèse qu’il fait pour donner sens à la complexité de la vie. Sans science, l’art n’est rien; sans l’art, la science ne vaut guère mieux.

Par ricochet :
Neuroscience et développement de la lecture
Qu’est-ce qui fait un bon professeur?
Comment améliorer l’enseignement-apprentissage
Le cerveau et la lecture

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Les élèves de la réforme sont premiers en math et lecture

Le Programme pancanadien d’évaluation (PPCE) situe les élèves du Québec au premier rang en mathématiques et en lecture, et au deuxième rang en sciences (Radio-Canada : Les jeunes Québécois bons premiers; Globe and Mail : Quebec teens tops in math, reading). Plus rassurant encore, l'étude a été menée auprès de sujets de 13 ans, soit des élèves de la réforme. De surcroît, il s'agit d'une des premières cohortes issues de la réforme, avec les cahots inévitables du début, et l'on peut espérer que les prochaines fassent encore mieux. Les tenants du renouveau pédagogique peuvent pousser un soupir de soulagement, aussi momentané soit-il; depuis le temps que les adversaires de la réforme réclament des résultats concrets.

Autre observation intéressante, les auteurs de l'étude attribuent les succès du Québec à un début précoce et aux mesures de soutien aux élèves qui accusent du retard. Pour ceux qui s’intéressent aux différences entre garçons et filles, aucun écart n’a été décelé en mathématiques et en sciences; en lecture, toutefois, les filles affichent généralement un avantage marqué sur les garçons.

La blogosphère n’a pas tardé à s’emparer de la nouvelle. Jean-Pierre Proulx s’est empressé de signaler la parution de l’étude sur le blogue du RAEQ (Ah bon!). Pour sa part, Mario Asselin nous apprend que L’Infobourg s’apprête à publier une analyse de l’étude (Mario tout de go : Le Programme pancanadien d’évaluation sur le rendement en lecture).

Les partisans de la réforme ne devraient pas crier victoire trop vite. À ma connaissance, les études en éducation n'ont aucun caractère d'absoluité. En plus du doute que je cultivé pour toute chose, et particulièrement pour l’école et la réforme que je connais un peu mieux, je vacille encore devant le sort que notre système d’éducation réserve aux enfants des familles démunies.

Par ricochet :
Changer ou périr
Réforme ou évolution de éducation ?
Le point sur la réforme
Étude : les écoles échouent dans l’application des réformes
Une étude à l’appui du socioconstructivisme
La réforme : mission impossible
Séparation des garçons et des filles à l’école (archives)

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Qu’est-ce que les jeunes lisent aujourd’hui?

Le dilemme de l'école est d'harmoniser un passé certain avec un présent fugace et un avenir imprévisible. Dans cette balance, le tarage varie selon les individus, mais surtout l'âge. Le fossé générationnel est particulièrement évident en lecture où les attentes des enseignants divergent des préférences des jeunes en proie au sensationnalisme des médias. La divergence n'est nulle part plus évidente que dans ce sondage où les jeunes ont été invités à nommer les lectures qui les branchent et celles qu’ils abhorrent (BBC : Cover blown on youngsters’ reads).

Je m'inquiète de voir, dans la colonne des rejets, tant de lectures issues de l’école. Il y a forcément des contradictions, notamment la répulsion pour les livres de plus de 100 pages et plusieurs livres recommandés, dont Harry Potter. Quelques statistiques, par ailleurs, retiennent mon attention :

    • 45 % des jeunes disent avoir été réprimandés par leurs parents pour une lecture jugée ‘non appropriée’.

    • Les adultes semblent peu confortables avec la transition vers la lecture numérique.

    • Le tiers des garçons lisent pour apprendre sur un sujet d’intérêt, alors que 39 % des filles aiment lire simplement pour profiter d’un moment de tranquillité.

    • La tenue d’un blogue apparaît au 4e rang dans la colonne des suggestions de lecture les plus populaires.

    • 80 % des répondants disent avoir écrit une histoire, un film, une pièce de théâtre ou une chanson.

Que les jeunes saisissent ce genre de tribune pour exprimer leur mécontentement de l’école n’est guère plus rassurant. Néanmoins, cette dernière doit faire contrepoids à la lecture bonbon, laquelle n’est pas mauvaise en soi, à condition de ne pas trop en ingérer. Il est difficile d’admettre que la littérature ne puisse rivaliser contre la mauvaise écriture. Ainsi, l’école aura gagné la partie si elle inculque d’abord l’amour de la lecture. Pour l’instant, il semble que les enseignants soient assez mauvais juges de ce qui anime les jeunes.

Par ricochet :
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neuroscience et développement de la lecture
10 raisons de lire aux enfants
La lecture dans un monde numérique
La translittératie
Littératie Internet chez les enfants
Le cerveau et la lecture

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Étude : les effets du soutien scolaire précoce en littératie

Peu de choses font l'unanimité en éducation. Mais si on ne s'entend pas sur la méthode, les éducateurs sont unanimes à reconnaître le rôle prépondérant de la lecture, de même que l'importance des premières années. Par conséquent, il faut applaudir la décision de la ministre d'accroître les mesures de soutien pour le début du primaire, particulièrement dans les milieux défavorisés. En appui à cette décision, une étude confirme les avantages d'une intervention hâtive aux premiers signes de difficulté en lecture (EurekAlert! : Intensive interventions boost at-risk first-graders' reading development).

Par ricochet :
Étude : la première année est la plus importante
La pauvreté et le retard scolaire des adolescents
Étude : l’importance du début scolaire
L’intelligence ne suffit pas aux enfants pauvres

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Scribd lance iPaper

Il semble que je ne sois pas le seul à abhorrer les documents PDF. Cela explique sans doute pourquoi tant de sites Web préviennent les lecteurs des documents offerts en PDF. Même les fonctions de lecture intégrées aux fureteurs me donnent de l’urticaire. D’où mon empressement à accueillir Scribd, un service gratuit qui permet d’afficher des documents de divers formats dans un blogue ou une page Web (voir aussi Issuu). Voilà que Scribd lance iPaper, une version améliorée de sa conversion des documents en Flash (OUseful Info : No More PDF Reader Hell? Hello iPaper - You Taking Note...?).

Pour un aperçu des fonctions de iPaper, particulièrement impressionnantes pour les documents de plusieurs pages, voyez les démos vidéo.

La plupart des documents téléchargés dans la première version de Scribd sont déjà offerts en version améliorée. Il semble que le site est à convertir tous les documents antérieurs.

Par ricochet :
Scribd : un YouTube pour documents

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

mardi 22 juillet 2008

Enseigner au futur

Le Québec a fait le pari éducationnel d'être moderne. Sa situation géoéconomique ne lui laisse guère le choix. Les premières indications laissent entendre qu'il a pris la bonne voie. Pour l'instant, les élèves canadiens, et notamment les élèves québécois, tirent bien leur épingle du jeu sur le plan international (La Presse : Les Québécois, des «bollés»). Mais il importe de préciser que les élèves de 15 ans évalués par PISA (2006) n'étaient pas alors plongés dans la réforme. De toute façon, les tests standardisés à l'échelle internationale n'évaluent que certains apprentissages; par ailleurs, les résultats varient en fonction de la concordance avec les programmes de formation locaux.

Celui qui débute dans la profession aujourd'hui et qui s'imagine reproduire durant 35 ans le modèle actuel se met un doigt dans l'oeil. Les parents issus de la i-génération, pour ne nommer que ceux-là, ne toléreront pas très longtemps les méthodes uniformes et conformistes. Le mécontentement ne fera que s’amplifier maintenant que le milieu du travail se plaint de la formation scolaire (est-il besoin de rappeler que nos systèmes d’éducation sont étroitement liés au moteur économique).

Et si ce n'est les parents, les élèves vont miner les écoles de leurs nouvelles technologies. Déjà, en moins de deux ans, j'ai assisté à l'abandon de la vidéocassette au profit du numérique, au remplacement des CD par les clés USB, au délaissement de la bibliothèque pour Internet, et, bientôt, l’omniprésence des cellulaires.

Tôt ou tard, les jeunes arrivent à la triste réalisation que l'école actuelle les prépare mal pour l'avenir qu'ils entrevoient. C'est l'une des caractéristiques d'Internet que l'information n'est plus canalisée en fonction des catégories d'âge, des publics cibles, ou des conventions ; surtout, elle n’est pas compartimentée de force dans des disciplines scolaires. De plus, les usagers filtrent eux-mêmes l'information en fonction de leurs réseaux sociaux (au pluriel). L'école n'a plus le choix d'évoluer vers la pertinence. Quand le climat change, il faut adapter les techniques de jardinage.

Dans le contexte d'une éducation qui tend à l'individualisation, à l'autonomie, à la collaboration et à l'utilisation des nouvelles technologies, le rôle de l'enseignant est appelé à se transformer. Au fur et à mesure que l'élève se développe, et particulièrement à compter de l'adolescence, le professeur va assumer les fonctions de conseiller et de régulateur des apprentissages. La fonction de conseiller pédagogique va se rapprocher de l'apprenant. Les élèves ne seront plus dépendants des professeurs pour construire leurs connaissances; toutefois, ils voudront d'un architecte pour harmoniser l'édifice.

Il ne se passe pas une journée sans que les médias n’annoncent le raz-de-marée. Malheureusement, les nouvelles nous proviennent de l'extérieur, comme si le Québec voulait réformer l'éducation à l'écart de la révolution technologique. Voici celles qui ont retenu mon attention ces derniers temps :

Non pas réformer, mais remplacer le système d’éducation. Edutopia : Future School: Reshaping Learning from the Ground Up (une entrevue fascinante avec Alvin Toffler)

New technologies make possible customization in a way that the old system -- everybody reading the same textbook at the same time -- did not offer.

L’ordinateur en tant qu’outil d’évaluation, fournisseur de ressources et conseiller en orientation. F. David Peat : Richard Worzel (Toronto Futurist) The Next 100 Years in Education (source : Ze Cool blogue)

Possessing so much information about the student, each student's computer will be able to guide her, find those things that interest her most, and find the best ways of presenting them to her. From this experience, her computer tutor will gradually discern those subjects that are of greatest interest to her, and begin to guide her towards her best career by integrating her interests with what the marketplace needs.
Kids arrive at school at all different levels of readiness, so this monitoring to check on improvement most educators think is really important.

Les universités adaptent leurs cours pour le secondaire. eSchool News : MIT adapts free online courses for high school (source : Ze Cool blogue)

Highlights for High School features more than 2,600 video and audio clips, animations, lecture notes, and assignments taken from actual MIT courses. The site organizes these resources to match the Advanced Placement physics, biology, and calculus curricula. Demonstrations, simulations, and animations give educators engaging ways to present STEM concepts, while videos illustrate MIT's hands-on approach to the teaching of these subjects.

La vidéo s'impose. eSchool News : Video sites make science more accessible (voir SciVee et UChannel)

Some experts say the biggest advantage to science videos is making research more accessible to students and nonscientists. There’s no guarantee that video can’t be manipulated, but the medium also might force scientists to think twice before committing fraud.
MIT's online offerings, published under an open licence that encourages reuse, redistribution and modification for noncommercial purposes, include lecture notes, exams and lecture videos from more than 1,800 courses, virtually all of its curriculum.
At least two companies now sell software to universities and other institutions that captures the words of classroom lectures and syncs them with the digital images used during the talk — usually PowerPoint slides and animations. The illustrated lectures are stored on a server so that students can retrieve them and replay the content on the bus ride home, clicking along to the exact section they need to review.
"Since we launched the [podcasting] offering in 2006, we saw 2 million downloads of our podcasts in the first year alone from our iTunes U channel. We have had 650,000 views in the first two weeks of our YouTube channel launch. Interest in our content has exploded," said Adam Hochman, project manager for Berkeley's Education Technology Services department.

La mixité des méthodes d'enseignement. Wikipedia : Blended learning

Blended Learning is the combination of multiple approaches to learning. Blended learning can be accomplished through the use of 'blended' virtual and physical resources.

Accéder plus tôt à l'université. Université de Moncton : Faislesaut.com : Directement du secondaire à l'université

Tu as ton diplôme de secondaire 5? Inscris-toi à l'Université de Moncton! Tu es au Cégep? Il ya possibilité de créditer certains cours, informe-toi dès maintenant.

Les élèves s'organisent. Beyond School : Students 2.0 Edublog Pre-Launch: Help Spread the Splash

I have watched this handful of impressive young adults from around the world working tirelessly for the last three weeks on an endless Skype chat to prepare the launch of the new Students 2.0 edublog. And I’ve been amazed at how much more they know than any adult I know about many things technical and pedagogical.

Les écoles passent au sans-fil. Red Orbit : Project brings wireless Internet to city classrooms

The new technology, already available in some schools, will allow schools to educate children in new and different ways.

Les communautés prennent la relève des écoles. Globe and Mail : A tech-savvy 'jump start' for at-risk youth

If the centre were not there, crime in the area would be increasing. When you have a place that welcomes you, and gives you knowledge, it is helping you.

Les forces du changement social transformeront l'école. elearnspace : Keynote presentation: Ohio State Extension (voir aussi le diaporama : Pressures of Change: A Response)

Transformation and innovation need to occur at all levels: course design, delivery, policies, funding, and the organization of the institution itself. We can only tweak at a course level for so long before we have to conceptualize an entirely new system.

La fusion et l'intégration des principaux services Internet. The Fishbowl : 2020 Vision (source : Ze Cool blogue)

The goal is not to debate the plausibility of any specific predictions, but to envision a time in the not-too-distant future when the world is significantly different - and hopefully schools are as well.

Les communications entre professeurs et élèves se mondialisent. The Star-Ledger : With new technology, N.J. students reach peers abroad

Bringing together students from two different continents and many backgrounds is a new high-tech videoconference technology gaining popularity at schools across New Jersey.

Les meilleurs professeurs ont un auditoire qui déborde de la classe. New York Times : At 71, Physics Professor Is a Web Star

Walter H. G. Lewin, 71, a physics professor, has long had a cult following at M.I.T. And he has now emerged as an international Internet guru, thanks to the global classroom the institute created to spread knowledge through cyberspace.

La numérisation des manuels. USA Today : Log in, enter password, read a textbook

"We're definitely seeing a lot of success. The demand in California was three times what we expected it to be."

La naturalisation de l'électronique. eSchool News : High-tech gadgets top kids' holiday lists

Owing in part to a phenomenon known as 'age compression,' technology is replacing traditional toys for ever-younger children.

L'apprentissage personnalisé. Holistic and integral education : Doing IT Differently - B: Personalised Learning

In 2008 all students who are doing a Computing subject at HC will develop a Personal Learning Plan where they will map out the learning, teaching and assessment they require for their chosen pathway.

La prolifération du e-learning. eSchool News : State offers free online high school courses

Beginning this month, high school students in Connecticut can enroll in free online courses through a pilot program called the Connecticut Virtual Learning Center.

L'apprentissage à distance des langues étrangères. New America Media : High-Tech Delivers Chinese Teachers to the World

Chinese language teachers in Beijing don’t need to apply for work visas to teach in the United States anymore. From an office in west Beijing they can teach their mother tongue through the Internet language school eChineseLearning to Americans and students in 41 other countries.

Par ricochet :
Conférence en ligne sur l’avenir de l’éducation
7 principes pour éduquer la i-génération
Futurologie et apprentissage
Les facteurs de l’avenir de l’éducation

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Littératie Internet chez les enfants

Les statistiques sur l'usage d'Internet par les enfants au Canada sont toujours intéressantes (Conseil canadien sur l'apprentissage : La littératie médiatique chez les enfants à l’ère d’Internet), mais ce qui a le plus retenu mon attention dans l'article en question et dans un autre article connexe (Les pratiques, les aptitudes et les comportements parentaux ainsi que leur influence sur les jeunes enfants) est l'emphase sur le rôle des parents dans la cyberéducation.

Quoique le rôle des parents est primordial, on ne peut pas compter sur les parents pour une éducation généralisée. C'est pourquoi nous avons un système scolaire. Or, la cyberéducation est aujourd'hui trop cruciale pour être abandonnée aux inégalités des parents. De toute évidence, les professeurs ne sont pas prêts à faire cette éducation. Mais sinon eux, qui?

Par ricochet :
Rapport 2007 de l’indice d’apprentissage au Canada
Pourquoi le Web change tout
La lecture dans un monde numérique
La translittératie

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

La translittératie

Les nouvelles technologies ont radicalement transformé la littératie. La lecture et l'écriture ne sont plus unidirectionnelles. Les technologies du multimédia, de la publication et de la connectivité ont élargi le monde de la communication, tant par les moyens que dans sa nature. Le concept de translittératie désigne cette transformation déterminante de la communication écrite (écriture prise dans le sens d’expression non verbale) afin de tenir compte de l'évolution du langage et ainsi adapter l'éducation à une littératie désormais mouvante (First Monday : Transliteracy: Crossing divides).

Les auteurs définissent la translittératie comme « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux ».

Les technologies de la communication, par ailleurs, contribuent grandement aux convulsions de la langue. D'une part, elles répandent un flot incessant de néologismes, au-delà de la capacité de traduction de l'Office de la langue française, à tel point que Wikipedia s'avère souvent le meilleur moyen d'obtenir l'équivalent d'un mot dans une autre langue. D'autre part, les expressions populaires se disséminent aujourd'hui à une vitesse fulgurante. Et c'est sans compter le texto, un lexique en soi.

Par ricochet :
La valeur économique de la littératie
Neuroscience et développement de la lecture
50 façons de raconter une histoire dans le Web 2.0
Soufflé du travail d’une élève
Le texte vs le multimédia L'avantage des études en cinématographie

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Le plaisir de lire se perd : effets sur la réussite scolaire

Au-delà de leurs querelles, l'importance de la lecture est l’une des rares choses à faire l’unanimité parmi les éducateurs. Par conséquent, une vaste étude du National Endowment for the Arts (États-Unis) s’inquiète de ce qu’on lise moins (Newsvine : Government study: Americans reading less). L’étude établit également un lien entre la diminution du temps de lecture et la baisse des résultats scolaires (New York Times : Study Links Drop in Test Scores to a Decline in Time Spent Reading).

Quoique le lien de cause à effet entre la lecture libre et les résultats scolaires chez les adolescents fasse sourciller certains experts, je m’inquiète des chiffres ci-dessous, renversants, qui témoignent de la perte du plaisir de lire pendant le parcours scolaire.

ReadingRatesForFun.jpg

Cela me rappelle d’autres chiffres, dont j’ai malheureusement perdu la trace, qui relataient la baisse de plaisir et de motivation scolaire au fil des années. Pennac surgit à l’esprit. En attendant de lire Chagrin d’école, dont les premières pages me séduisent déjà (remerciements à Michel Le Neuf de m’avoir convaincu), je me rappelle le discernement de Comme un roman.

Les programmes de formation ont un je-ne-sais-quoi qui détruit le goût d’apprendre. L’obsession des impératifs, peut-être. Dans notre fixation pour les devoirs, la grammaire, les mathématiques, les règles, et j’en passe, nous avons bouleversé l'équilibre de la raison et de l'affectivité si nécessaire à l'apprentissage. Non que toutes ces choses soient inutiles, au contraire, mais les excès exercent sur les élèves une tyrannie qui refoule la joie d'apprendre.

Mise à jour, 21 novembre 2007 | Une perle tirée de la même étude : « En moyenne, les Américains âgés de 15 à 24 ans, passent deux heures par jour devant la télévision et sept minutes à lire. » (Cyberpresse : Les Américains lisent moins et moins bien).

Par ricochet :
Motivation, plaisir et gratification
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Neuroscience et développement de la lecture
Les neurosciences et la joie d’apprendre
10 raisons de lire aux enfants
La lecture dans un monde numérique
Qualités d’un professeur qui motive les élèves
Typologie du plaisir motivationnel

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Étude : les portables dans les écoles favorisent l’écriture

Bonne nouvelle relativement à l’utilisation des nouvelles technologies dans les écoles : une étude révèle que le programme d’ordinateurs portables du Maine (Maine Learning technology Initiative) a un effet positif sur les habiletés d’écriture des élèves (The Boston Globe : Study: Middle school laptop program leads to writing improvements). Quoique les résultats sont restés inchangés en mathématiques, montrent un modeste gain en science et une faible baisse en lecture, les portables ont particulièrement favorisé l’écriture. En toute honnêteté, cependant, les variations semblent bien minces.

Il faut rappeler, par ailleurs, que l’utilité des ordinateurs ne se résume pas à des tests standardisés. La valeur d’une F1 est ailleurs que dans le trajet à l’épicerie du quartier. Il faut regarder plutôt du côté des habiletés supérieures, comme la métacognition, la méthode et la collaboration. À ce sujet, Tim Magner, directeur des technologies éducatives au Département de l’Éducation (États-Unis), recommande neuf lectures pour comprendre l’impact des technologies sur l’apprentissage (The Wall Street Journal : Recommended Reading: Using Technology in the Classroom) :

Mise à jour, 11 novembre 2007 | Un autre article qui traite de l’étude sur les effets positifs des portables relativement à l’écriture (eSchool News : School laptop program begets writing gains).

Par ricochet :
Les TIC : un indicateur de réussite scolaire
L’efficacité des portables en classe mis en doute
Étude : les TIC favorisent l’apprentissage
Étude : le texto ne nuit pas à la litératie
Le texto serait bénéfique à la grammaire
La qualité de la langue et les blogues scolaires
L’écriture collaborative en classe
Les blogues stimulent la pensée

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

vendredi 18 juillet 2008

La lecture dans un monde numérique

Les blogueurs cèdent plus facilement au chant des sirènes des nouvelles technologies. Néanmoins, il importe de rappeler que nous naviguons des eaux incertaines, histoire de refaire un cap. C’est le cas sans doute de la lecture, un exercice que l’Homme a raffiné pendant plus de cinq millénaires et que les nouvelles technologies font brusquement giter. Maryanne Wolf, professeure au Eliot-Pearson Department of Child Development de l’Université Tufts, signe un article intéressant dans lequel elle s’interroge sur les conséquences du numérique sur la lecture (International Herald Tribune : Socrates’ nightmare).

Wolf s’inquiète de la superficialité qui vient de la démocratisation des moyens de publication. Elle soutient sa thèse en faisant appel à trois arguments qui étonnent par leur éclectisme. Elle évoque le caractère acquis de la lecture démontré par l’imagerie cérébrale. Ensuite, elle rappelle que Socrate voyait dans la littératie un obstacle à la pensée achevée, laquelle vient seulement de l’analyse et de l’intériorisation personnelle. Défendant néanmoins l’importance de la lecture, elle cite Proust pour qui l’aboutissement de la sagesse de l’auteur n’est que le commencement de celle du lecteur.

Sauf que le problème de la superficialité n’est pas à proprement parler technologique. Il s’agit plutôt d’un phénomène lié à une société débridée poursuivant les chimères de la productivité et des biens matériels. Par ailleurs, les accusations de superficialité de l’information négligent le fait que l’explosion des communications écrites fait en sorte que les gens lisent maintenant davantage. Du coup, la quantité et la variété des lectures amènent plus de synthèses de l’information, donc plus de créativité collective. De communion personnelle, la lecture offre désormais une dimension parallèle de communion connective. S’il y a plus de lecture anodine, il me semble qu’il y a aussi, au total, plus de gens qui approfondissent les sujets.

Nous traversons, de toute évidence, un soubresaut de l’évolution. Les excès du balancier, si excès il y a, finiront bien par revenir à des procédés plus naturels.

Par ricochet :
La lecture bombarde le cerveau
Neuroscience et développement de la lecture
10 raisons de lire aux enfants

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Méthodes de lecture : l’union fait la force

Que ce soit en religion, en recherche ou en pédagogie, les dogmes ne constituent qu’un carcan. Dans le débat entourant l’apprentissage de la lecture, il y a peut-être lieu d’envisager que les méthodes ne s’opposent pas, mais qu’elles se complètent. Une étude publiée dans la revue PLoS ONE indique que trois stratégies langagières concourent à accélérer la lecture chez l’adulte : la reconnaissance des syllabes, des mots et du contexte (EurekAlert! : Phonics, whole-word and whole-language processes add up to determine reading speed, NYU study shows).

Cette recherche n’est qu’un élément de plus pour dénouer l’enchevêtrement complexe des processus de lecture. Il s’agit de ne pas sauter aux conclusions. Dans le débat qui oppose principalement la méthode syllabique à la méthode globale, l’union des forces serait propice aux enfants en proposant une variété ou une combinaison de stratégies parmi lesquelles chacun y trouvera son compte. On se rapproche, il me semble, de la méthode naturelle de Freinet qui avait la lucidité de tirer le meilleur de multiples approches.

Par ricochet :
Lecture et jeux vidéo
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neuroscience et développement de la lecture
10 raisons de lire aux enfants

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

10 raisons de lire aux enfants

La magie de la lecture surgit, comme un génie, des premières pages d'un livre pour enfants qu’on caresse. La tendre présence d'un père ou d'une mère, les inflexions touchantes de la voix, l'intimité, le baiser rassurant, l'imaginaire, tout conspire à obnubiler le présent, le temps d'un voyage en tapis volant. Malheureux enfants qu'on prive de ce nectar, innocentes victimes de familles inconscientes; pauvres parents que les habiletés incertaines et les lacunes de vocabulaire éloignent des livres (BBC : Many ‘struggling’ with storytime).

Pour mousser la lecture aux enfants, Learndirect lance une campagne d’aide aux parents qui éprouvent des difficultés de lecture. On y trouve dix raisons pour lesquelles parents et enfants devraient lire ensemble, de même que huit conseils, que j’ai traduits dans un schéma (cliquez sur l’image pour un agrandissement) :

    LectureParentsEnfantsSmall.jpg

Par ricochet :
Minti : aide aux parents (et lecture)
Étude : les logiciels de lecture peu efficaces
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neuroscience et développement de la lecture

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)

Neuroscience et développement de la lecture

La littératie est la clé de voûte de notre système d’éducation. Les élèves qui éprouvent des difficultés de lecture sont lourdement handicapés. Au-delà des querelles sur les méthodes de lecture, dont les différences apparaissent plus systémiques qu’individuelles (EurekAlert! : No one strategy is best for teaching reading, FSU professor shows), il importe de rappeler que les difficultés sont de nature neurodéveloppementales et que l’unicité du cerveau appelle à la différenciation plutôt qu’à l’uniformité. Les neurosciences ont d'ailleurs largement contribué à notre compréhension des mécanismes de la lecture, en plus de suggérer des pistes de développement.

Bob Dougherty, de Stanford, est passionné de neurosciences. Il a conçu Tiny Eyes, une charmante application qui illustre comment un bébé perçoit le monde qui l’entoure. Mais je retiens surtout cette présentation des aspects cérébraux de la lecture : The Literate Brain: A Neuroscience Perspective on Reading Development (PDF). Malgré l’absence de bande audio, plusieurs des diapositives comportent suffisamment de texte et de données pour se faire une idée globale de l’état de la recherche sur le sujet. Entre autres, j’ai été saisi des différences concernant la visibilité des mots (Eide Neurolearning Blog : The Literate Brain — What We Need to Read). Et cette image du parcours neuronal de la visualisation restera gravé dans ma mémoire :

    VoiesVisualisationCerveau.jpg

Par ricochet :
Étude : les logiciels de lecture peu efficaces
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neurosciences, cognition et affectivité

(Billet retranscrit d'un blogue personnel)