Que ce soit en religion, en recherche ou en pédagogie, les dogmes ne constituent qu’un carcan. Dans le débat entourant l’apprentissage de la lecture, il y a peut-être lieu d’envisager que les méthodes ne s’opposent pas, mais qu’elles se complètent. Une étude publiée dans la revue PLoS ONE indique que trois stratégies langagières concourent à accélérer la lecture chez l’adulte : la reconnaissance des syllabes, des mots et du contexte (EurekAlert! : Phonics, whole-word and whole-language processes add up to determine reading speed, NYU study shows).
Cette recherche n’est qu’un élément de plus pour dénouer l’enchevêtrement complexe des processus de lecture. Il s’agit de ne pas sauter aux conclusions. Dans le débat qui oppose principalement la méthode syllabique à la méthode globale, l’union des forces serait propice aux enfants en proposant une variété ou une combinaison de stratégies parmi lesquelles chacun y trouvera son compte. On se rapproche, il me semble, de la méthode naturelle de Freinet qui avait la lucidité de tirer le meilleur de multiples approches.
Par ricochet :
Lecture et jeux vidéo
Lecture : les caractéristiques d’un enseignant efficace
La lecture bombarde le cerveau
Compétences en lecture, décrochage et suicide
Neuroscience et développement de la lecture
10 raisons de lire aux enfants
(Billet retranscrit d'un blogue personnel)
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