Je n’aime pas lire à l’écran. Je préfère cent fois mieux le papier. La lumière électronique projette une énergie qui sape ma concentration. Et c’est sans compter toutes les gogosses qui polluent la page, comme les animations et la pub. Depuis le temps, et considérant les heures que je passe devant un écran, la cause n’est certainement pas un manque d’adaptation aux nouvelles technologies. Ce qui me porte à croire que l’effet doit être sensiblement le même sur les enfants. De plus, je me méfie de l’engouement aveugle pour les logiciels d’apprentissage.
Une recherche publiée dans la revue Education 3 to 13 laisse entendre que les programmes de lecture interactive à l’ordinateur ont des effets néfastes (The Sydney Morning Herald : Interactive learning fails reading test). L’étude porte, semble-t-il, sur la compréhension et la mémorisation du récit, lesquelles sont évidemment des volets importants de la lecture, et non sur les habiletés à décoder le texte. Néanmoins, il s’agit d’un grave bémol.
Par ricochet :
Le papier reste une technologie
Les écrans géants tapissent les villes
100 mots suffisent pour lire
Les TIC font de Seattle la ville américaine la plus lettrée
Lecture et jeux vidéo
(Billet retranscrit d'un blogue personnel)
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